Réserve naturelle de Chifontaine
Jadis, ce site était principalement occupé par de vastes plantations résineuses mais aujourd’hui (grâce aux différents programmes Life et Interreg qui s’y sont succédés), ce sont principalement des landes humides, des landes sèches et une vaste boulaie sur sphaigne qui le constitue. Suite à cette évolution, la végétation du site s’est fortement modifiée avec notamment une extension impressionnante des stations d’orchidées, de narthécie, de bruyère quaternée, de genêt des Anglais ou encore de canneberge ce qui a notamment permis le retour du nacré de la canneberge, ce papillon très rare et dont la population est directement tributaire de la dynamique de sa plante hôte.
Le développement de la boulaie tourbeuse a quand à lui notamment permis le maintien et l’extension d’une population nicheuses de sizerin flammé, ce petit fringille dont les populations sont très localisées dans notre pays. Ailleurs, le déboisement a permis le retour d’une plante rarissime : le lycopode sélagine.
Au-delà de cet aspect des choses, de nombreuses mares ont été creusées sur ce site ce qui a permis l’installation de nombreuses espèces d’odonates et de batraciens. Le promeneur, s’il est discret et respectueux, aura des chances d’observer d’autres espèces d’oiseaux fréquentent le site comme le cassenoix moucheté, le pic noir, la bécasse des bois, la pie grièche grise ou la pie-grièche écorcheur. En 2019, un caillebottis de 600 mètres y a été placé afin de faciliter la découverte du site, tout en le respectant.
Plus de détails ? : https://www.natagora.be/reserves/chi-fontaine